miércoles, 21 de noviembre de 2012

Prahlada, le meilleur des bhaktas S.B.7.10.4 - 10



Fecha: 03/12/2007 4:01:21
Para: 
Asunto: La Nouvelle du Jour

Lundi le 3 décembre, 2007

Prahlada, le meilleur des bhaktas.


Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: 
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html


VERSET 4



nanyatha te khila-guro
ghateta karunatmanah
yas ta asisa asaste
na sa bhrtyah sa vai vanik


TRADUCTION


Autrement, ô Seigneur, ô précepteur suprême de tout l'univers, Tu fais preuve d'une telle bienveillance envers Ton dévot que Tu ne pourrais l'inciter à faire quelque chose qui soit contraire à son bien. D'autre part, celui qui désire obtenir quelque avantage matériel en échange du service de dévotion qu'il T'offre ne peut être considéré comme un pur dévot de Ta Personne. En fait, il ne vaut guère mieux qu'un commerçant cherchant à échanger ses services contre un certain bénéfice.


TENEUR ET PORTEE

On voit certaines personnes approcher un bhakta ou se rendre au temple du Seigneur à seule fin d'obtenir des avantages matériels. Notre verset les classe parmi les gens à l'esprit mercantile. LaBhagavad-gita utilise les mots arto jijnasur artharthi; le mot arta désigne celui qui connaît une détresse physique, et artharthi celui qui a besoin d'argent. Ces personnes sont contraintes d'approcher le Seigneur Souverain pour qu'Il adoucisse leurs souffrances ou pour obtenir Sa bénédiction sous forme d'argent. On les qualifie de pieuses (sukrti), car dans leur malheur ou leur besoin d'argent c'es au Seigneur Suprême qu'elles se sont adressées. En effet, à moins d'être pieux, nul ne peut approcher Dieu, la Personne Suprême. Cependant, bien qu'un homme pieux puisse recevoir des bienfaits matériels, celui qui s'attache à de tels bienfaits ne peut être un pur bhakta. Lorsqu'un pur bhaktaobtient des richesses matérielles, ce n'est pas à cause de ses actes pieux, mais pour qu'il les consacre au service du Seigneur. Quiconque adopte la pratique du service de dévotion est automatiquement pieux. C'est pourquoi on qualifie le pur bhakta d'anyabhilasita-sunyam: il ne nourrit aucun désir de profit matériel, et le Seigneur ne cherche pas non plus à le pousser dans ce sens. Lorsqu'un bhakta a besoin de quoi que ce soit, Dieu le lui fournit (yoga-ksemam vahamy aham). Il arrive que des gens à l'esprit matérialiste se rendent au temple pour offrir des fleurs et des fruits au Seigneur, car ils ont appris de la Bhagavad-gita que le Seigneur accepte ces offrandes si elles viennent de Son dévot. Krsna dit en effet (B.g.,9.26):


patram puspam phalam toyam
yo me bhaktya prayacchati
tad aham bhakty-upahrtam
asnami prayatatmanah

"Que l'on M'offre, avec amour et dévotion, une feuille, une fleur, un fruit, de l'eau, et J'accepterai cette offrande. Ainsi, l'homme possédant une mentalité mercantile se dit que s'il peut tirer de Dieu quelque avantage matériel, comme une grosse somme d'argent, simplement en offrant un fruit ou une fleur, il fait une bonne affaire. Mais ces gens-là ne sont pas acceptés comme des purs bhaktas. Leurs désirs n'étant pas purs, ils restent des commerçants, même s'ils se rendent au temple et feignent d'être desbhaktasSarvopadhi-vinirmuktam tat-paratvena nirmalam: seul l'être affranchi de tout désir matériel devient pur, et c'est uniquement dans cet état de pureté que l'on peut servir le Seigneur (hrsikena hrsikesa-sevanam bhaktir ucyate). Voilà à quel niveau se situe le pur service de dévotion.


Lundi le 10 décembre, 2007

Prahlada, le meilleur des bhaktas.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: 
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html


VERSET 5



asasano na vai bhrtyah
svaminy asisa atmanah
na svami bhrtyatah svamyam
icchan yo rati casisah


TRADUCTION


Le serviteur qui désire obtenir des avantages matériels de son maître n'est certainement pas un serviteur digne de ce nom, ou un pur bhakta. Et, de même, le maître qui accorde à son serviteur des bénédictions parce qu'il souhaite conserver sa prestigieuse position de maître ne saurait être considéré comme un maître pur.


TENEUR ET PORTEE

La Bhagavad-gita (7.20) enseigne: kamais tais tair hrta-jnanah pra-padyante nya-devatah -"Ceux dont le mental est déformé par les désirs matériels s'abandonnent aux devas." Un deva ne peut devenir maître, car le véritable maître est Dieu, la Personne Suprême. Afin de conserver leur poste prestigieux, les devas accordent à leurs adorateurs toutes les faveurs qu'ils leur demandent. A titre d'exemple, un jour un asura obtint de Siva une bénédiction le rendant capable de tuer n'importe qui simplement en lui posant la main sur la tête. Il est possible d'obtenir de tels pouvoirs des devas. Toutefois, si quelqu'un adore le Seigneur Souverain, Celui-ci ne lui accordera jamais de bénédictions aussi blâmables. Au contraire, le Srimad-Bhagavatam (10.88.8) nous dit: yasyaham anugrhnami harisye tad-dhanam sanaih. Si une personne très matérialiste aspire à devenir un serviteur du Seigneur Suprême, Celui-ci à cause de Sa compassion suprême pour Son dévot, lui retire toutes ses richesses matérielles et l'oblige à devenir un pur bhakta. Prahlada Maharaja fait ici une distinction entre le pur bhakta et le maître pur. Le Seigneur est le maître pur par excellence, le maître suprême; quant au parfait bhakta que n'anime aucun motif matériel, il incarne le pur serviteur. Celui qui a des motivations matérielles ne peut devenir un serviteur, et celui qui accorde sans nécessité aucune des bénédictions à son serviteur, à seule fin de conserver sa situation prestigieuse, n'est pas un véritable maître.




Lundi le 17 décembre, 2007

Prahlada, le meilleur des bhaktas.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: 
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html


VERSET 6



aham tv akamas tvad-bhaktas
tvam ca svamy anapasrayah
nanyathehavayor artho
raja-sevakayor iva


TRADUCTION


O Seigneur, je suis Ton serviteur inconditionnel et Tu es mon maître éternel. Nous n'avons nullement besoin d'être autre chose que serviteur et maître. Tu es tout naturellement mon maître, comme je suis tout naturellement Ton serviteur; nous n'avons pas d'autre relation.


TENEUR ET PORTEE

Sri Caitanya Mahaprabhu dit: jivera 'svarupa' haya-krsnera 'nitya-dasa' -chaque être vivant est un serviteur éternel du Seigneur Suprême, Krsna. Et Sri Krsna enseigne dans la Bhagavad-gita (5.29):bhoktaram yajna-tapasam sarva-loka-mahesvaram -"Toutes les planètes M'appartiennent, tout existe pour Mon plaisir." Telle est la position naturelle du Seigneur, et celle de l'être distinct consiste à s'abandonner à Lui (sarva-dharman parityajya mam ekam saranam vraja). Si cette relation continue, alors le véritable bonheur règne éternellement entre maître et serviteur. Malheureusement, lorsque cette relation éternelle est perturbée, l'être vivant cherche à trouver le bonheur indépendamment du Seigneur et croit que le maître existe pour servir ses moindres désirs. De cette manière, il ne saurait exister de bonheur. Le maître ne doit pas non plus exaucer tous les désirs du serviteur, sinon ce n'est pas un véritable maître. Le vrai maître ordonne: "Tu dois faire ceci", et le vrai serviteur obéit immédiatement à son ordre. A moins que la relation entre le Seigneur et les êtres qui Lui sont subordonnés ne s'établisse sur cette base, il ne saurait être question de bonheur véritable. L'être distinct est toujours subordonné (asraya), et le Seigneur Souverain, Dieu, représente l'objectif suprême, le but de l'existence (visaya). Les infortunés qui sont prisonniers dans cet univers matériel ignorent cette vérité. Na te viduh svartha-gatim hi visnum: trompés par l'énergie matérielle, tous les êtres de ce monde ignorent que l'unique but de l'existence consiste à se rapprocher de Sri Visnu.


aradhananam sarvesam
visnor aradhanam param
tasmat parataram devi
tadiyanam samarcanam

Dans le Padma Purana, Siva explique à son épouse, Parvati, la déesse Durga, que le but le plus élevé dans la vie consiste à satisfaire Visnu, lequel n'est satisfait que lorsque Son serviteur est satisfait. C'est pourquoi Sri Caitanya Mahaprabhu enseigne: gopi-bhartuh pada-kamalayor dasa-dasanudasah. On doit se faire le serviteur d'un serviteur. Prahlada Maharaja pria également Sri Nrsimhadeva de lui permettre d'être le serviteur d'un serviteur du Seigneur. Telle est la méthode appropriée pour pratiquer le service de dévotion. Dès qu'un bhakta souhaite voir le Seigneur Souverain satisfaire ses propres désirs, le Seigneur Se refuse immédiatement à devenir le maître d'un bhakta aussi intéressé. Sri Krsna enseigne dans la Bhagavad-gita (4.11): ye yatha mam prapadyante tams tathaiva bhajamy aham-"Dans la proportion où ils s'adonnent à Moi, Je les récompense." Les gens à l'esprit matérialiste cherchent généralement à s'assurer des gains matériels, mais tant que l'on a cet état d'esprit impur, on ne peut recevoir la bénédiction qui consiste à retourner à Dieu, en sa demeure originelle.


Mercredi le 26 décembre, 2007

Prahlada, le meilleur des bhaktas.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: 
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VERSET 7



yadi dasyasi me kaman
varams tvam varadarsabha
kamanam hrdy asamroham
bhavatas tu vrne varam


TRADUCTION


O Seigneur, Toi le meilleur de tous ceux qui octroient des bénédictions, si Tu veux vraiment m'accorder une faveur, fais que mon coeur ne soit pas souillé par des désirs matériels; telle est ma prière.


TENEUR ET PORTEE

Sri Caitanya Mahaprabhu nous a enseigné comment demander des bénédictions au Seigneur:


na dhanam na janam na sundarim
kavitam va jagad-isa kamaye
mama janmani janmanisvare
bhavatad bhaktir ahaituki tvayi

"O Seigneur, je ne désire pas de Toi des richesses, ni de nombreux disciples, ni une jolie femme, car ce sont là autant de désirs matériels. Mais si je dois Te demander une grâce, que ce soit de ne jamais être privé de Ton service de dévotion transcendantal quelles que soient les circonstances et quelle que soit la forme sous laquelle je renaîtrai." Les bhaktas sont toujours sur le plan positif, contrastant en ceci avec les mayavadis, qui cherchent à tout rendre impersonnel ou néant. Nul ne peut rester dans un état de vacuité (sunyavadi); on doit posséder quelque chose. En conséquence, le bhakta, animé d'une mentalité positive, désire posséder quelque chose, et Prahlada Maharaja décrit fort bien ce à quoi lebhakta aspire lorsqu'il dit: "Si je dois accepter une bénédiction de Toi, je prie pour que mon coeur n'éprouve aucun désir matériel. Le désir de servir Dieu, la Personne Suprême, n'a rien de matériel.


VERSET 8



indriyani manah prana
atma dharmo dhrtir matih
hrih sris tejah smrtih satyam
yasya nasyanti janmana


TRADUCTION


O Seigneur, les désirs concupiscents qui existent dès la naissance anéantissent en l'être les fonctions des sens et du mental, la vie, le corps, la religion, la patience, l'intelligence, la réserve, la richesse, la force, la mémoire et la probité.


TENEUR ET PORTEE

Le Srimad-Bhagavatam enseigne: kamam hrd-rogam. Le matérialisme consiste à être accablé par une maladie terrible, la concupiscence. La libération, elle, consiste à s'affranchir de ces désirs, car c'est uniquement à cause d'eux que nous devons naître et mourir de façon répétée. Tant que nos désirs matériels demeurent insatisfaits, nous devons renaître encore et encore pour obtenir satisfaction. Du fait de nos désirs matériels, nous nous livrons à diverses formes d'activités et nous recevons différents types de corps avec lesquels nous nous efforçons d'assouvir des désirs insatiables. Le seul et unique remède consiste à adopter la pratique du service de dévotion, lequel commence lorsque nous sommes affranchis de tout désir matériel. Anyabhilasita-sunyam; les mots anya-abhilasita signifient "désir matériel", et sunyam ''dénué de". Ainsi que l'explique Sri Caitanya Mahaprabhu, l'âme spirituelle a des désirs et des activités spirituels. Mama janmani janmanisvare bhavatad bhaktir ahaituki tvayi. La dévotion sans partage au service du Seigneur représente le seul désir spirituel. Toutefois, pour satisfaire ce désir-là, il faut être libre de tout désir matériel. L'absence de désir consiste à être dénué de tout désir matériel. C'est ce qu'explique Srila Rupa Gosvami par les mots anyabhilasita-sunyam. Dès que l'on a des désirs matériels, on perd son identité spirituelle. Alors, tout ce qui forme notre existence, y compris nos sens, notre corps, notre religion, notre patience et notre intelligence, se trouve écarté de notre conscience de Krsna originelle. Dès que nous avons des désirs matériels, nous ne pouvons plus utiliser comme il convient nos sens, notre intelligence, notre mental, etc., pour la satisfaction de Dieu, la Personne Suprême. Les philosophes mayavadis aspirent à devenir impersonnels, à être dépourvus de sens et de mental, mais c'est là chose impossible. L'être vivant doit être "vivant", sans cesse animé de désirs, d'ambitions... Cependant, ces désirs, ces ambitions, doivent être purifiés afin de devenir spirituels, libres de toute souillure matérielle. Ces tendances existent en chaque être, parce que, justement, il s'agit d'êtres vivants. Toutefois, lorsque nous sommes souillés par la matière, nous devenons la proie des souffrances matérielles (janma-mrtyu-jara-vyadhi). Si nous désirons mettre un terme à la répétition de la naissance et de la mort, nous devons adopter le service de dévotion offert au Seigneur.


sarvopadhi-vinirmuktam
tat-paratvena nirmalam
hrsikena hrsikesa-
sevanam bhaktir ucyate

La bhakti, le service de dévotion, consiste à utiliser tous ses sens au service du Seigneur, Dieu, la Personne Suprême, le maître de tous les sens. Lorsque l'âme spirituelle sert le Suprême, deux effets secondaires en découlent: elle s'affranchit de toute désignation matérielle, et ses sens se purifient par le simple fait d'être employés au service du Seigneur.


Mercredi le 31 décembre, 2007

Prahlada, le meilleur des bhaktas.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse: 
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 9



vimuncati yada kaman
manavo manasi sthitan
tarhy eva pundarikaksa
bhagavattvaya kalpate


TRADUCTION


O Seigneur, lorsqu'un être humain est capable de renoncer à tous les désirs matériels qui habitent son esprit, il devient digne de jouir de richesses et d'avantages comparables aux Tiens.


TENEUR ET PORTEE

Il se trouve parfois des athées pour critiquer un bhakta en disant: "Si tu ne veux aucune bénédiction du Seigneur et si le serviteur du Seigneur jouit d'une perfection égale à la Sienne, pourquoi demandes-tu la grâce de devenir le serviteur du Seigneur?" Sridhara Svami fait le commentaire suivant à ce sujet: bhagavattvaya bhagavat-saman aisvaryaya -devenir semblable à Dieu, la Personne Suprême (bhagavattva) ne signifie pas se fondre en Lui ou devenir Son égal, même s'il est vrai que dans le monde spirituel le serviteur jouisse de la même opulence que le maître. Les dévots du Seigneur s'emploient à Le servir en tant que serviteur, ami, père, mère ou conjoint, et tous jouissent d'une opulence égale à celle du Seigneur. C'est là ce qu'on appelle l'acintya-bhedabheda-tattva; le maître et le serviteur sont différents et pourtant, ils possèdent la même opulence. Voilà ce qu'il faut entendre par la différence et l'unicité simultanées des êtres distincts avec le Seigneur Suprême.


VERSET 10



om namo bhagavate tubhyam
purusaya mahatmane
haraye dbhuta-simhaya
brahmane paramatmane


TRADUCTION


O Seigneur, Toi qui possèdes dans leur plénitude les six perfections, ô Personne Souveraine! O Ame Suprême, Toi qui dissipes toutes les souffrances! O Personne Suprême, Toi qui es apparue sous la forme merveilleuse d'un homme-lion, je T'offre mon hommage respectueux.


TENEUR ET PORTEE

Dans le verset précédent, Prahlada Maharaja expliquait que le bhakta peut atteindre le niveau dit bhagavattva, équivalent à celui de la Personne Suprême, mais cela ne signifie pas pour autant que le bhakta perd sa position de serviteur. Un pur serviteur du Seigneur, même s'il jouit des mêmes avantages que Lui, se doit toujours d'offrir son hommage respectueux à Dieu en Le servant. Prahlada Maharaja était occupé à apaiser le Seigneur, et il ne se considérait donc pas comme Son égal. Il définit sa position comme celle d'un serviteur, et il offrit au Seigneur son hommage respectueux.
À continuer la semaine prochaine. 

Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.10)



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