viernes, 19 de octubre de 2012

56SC - Historia Védique - Les Amies de Krishna



SRICAITANYADAS

MULTIPLY


juancas

SRICAITANYADAS - MULTIPLY

Creado por juancas  del 19 de Octubre del 2012


1216SC - Historia Védique
Feb 1, '08 7:54 AM
para Todos

Fecha: 01/02/2008 4:01:42
Para: 
Asunto: La Nouvelle du Jour.



HISTOIRE VEDIQUE






A la Découverte de Notre Origine.


De vouloir connaître son origine relève de la nature humaine. Plusieurs cherchent par exemple à decouvrir leurs ancêtres en établissant leur arbre généalogique.
Les plus fortunés dans cette tentative parviennent à couvrir une douzaine de générations tout au plus.
A moins qu'un sang royal ne coule dans leurs veines, les traces de leur lignée, au delà de quelques siècles passés, se perd généralement dans un brouillard d'incertitude.
Les arbres généalogiques n'offrent de toute facon qu'une esquisse d'un passé relativement récent.
Notre souci de percer les mystères de notre origine doit donc dépendre sur des outils et méthodes plus avancées.
Les hommes de science, qui disent avoir toutes les réponses, nous assurent que la vie provient de la matière et que l'être humain represente l'apogée d'une longue évolution sur quelques millions d'années à partir de formes monocellulaires d'existence.
Dans cette section du site, nous vous offrons une série d'articles qui présente le point de vue védique sur la provenance de l'humanité. De nombreuses découvertes récentes en archéologie et astronomie viennent appuyer plusieurs des anecdotes et descriptions des écrits védiques. Les védas attribuent une origine divine aux êtres humains. Nous sommes avant tout des âmes spirituelles recouvertes de corps grossiers et subtils qui transmigrons d'un corps à l'autre jusqu'au point où nous développons la connaissance transcendentale qui nous reconciliera avec Dieu, notre source commune.
Bien que les textes védiques mettent l'emphase sur le développement de la conscience spirituelle, ils contiennent cependant une foule d'information sur le passé de l'espece humaine dans cette dimension matérielle.
Ce qui frustre le monde accadémique c'est d'une part le peu d'intérêt qu'attacha l'auteur (les auteurs selon eux) des Védas et de ses nombreux textes auxilliaires, à la chronologie des événements.
Il faut comprendre que les Védas définissent le temps comme un phénomène cyclique (quatre "yugas" ou saisons cosmiques qui se succèdent et se répètent quasi-indéfiniment sur plusieurs millions d'années) et non linéaire. Tout souci de chronologie devient alors une considération futile.
D'autre part, les nombreuses anecdotes relatées, dans les Puranas par exemple (le mot Purana se traduit generalement par: "Histoire Ancienne"), nous transportent dans une antiquité si reculée, y décrivant une société des plus sophistiquées, que les indologues modernes, refusant de remettre en question leurs théories scabreuses, préfèrent les cataloguer au rang de légendes.
De plus, ces récits introduisent un bon nombre d'éléments anathèmes dans l'esprit réductionniste de ces "érudits", tels que visites de personnalités de très loin supérieures à la race humaine, voyages interplanétaires et inter-galactiques, prouesses mystiques stupéfiantes de yogis et de sages anciens etc...
En un mot, beaucoup de notions et descriptions présentées dans les écrits védiques sont diamétralement opposées aux notions et descriptions de la réalite et histoire humaine telles que formulées par les prélats de la science moderne.
Telle la grenouille qui, prisonnière au fond de son puit, ne parvient pas à concevoir d'une réalité autre que celle de la sombre paroi humide l'entourant, les savants rapportent tout à leur même courte histoire biologique de l'humanité.
Selon cette fable, nos ancêtres se balancaient jadis de branche en branche. Les plus aventureux parmi eux, montrant la voie, se mirent à chasser les gazelles pour graduellement progresser vers une civilisation agraire puis, paroxisme de leur évolution, une société urbaine. Malgré que cette version de l'histoire est criblée de trous et de lacunes, ils persistent à la colporter comme la réponse définitive à l'énigme de l'existence.
Par l'infinie miséricorde de Srila Prabhupada, de nombreux volumes traduits de textes védiques sont aujourd'hui disponibles dans plusieurs langues.
Découvrez cette sagesse védique qui nous parvient du fond des âges, bien au-délà du temps et de l'espace et résoud de façon magistrale les mystères de notre origine.
Nous allons rajouter périodiquement des nouveaux articles et reportages sur l'histoire védique et les sujets qui s'y rattachent. Nous vous invitons par conséquent à visiter régulierement cette section.
Om Tat Sat

Krsna érige le fort de Dwaraka.


Krishna décida donc de faire bâtir un fort extraordinaire, en un lieu où nul bipède, homme ou asura, ne puisse pénétrer. Là seraient gardés les membres de Sa famille, hors de danger, pendant qu'Il combattrait librement l'ennemi. Il semble donc que jadis Dvaraka faisait partie du royaume de Mathura, car le Srimad Bhagavatam nous apprend que le fort fut construit par Krsna en pleine mer. Des ruines de ce fort existent toujours aujourd'hui, dans la baie de Dvarakà.
Krsna fit tout d'abord bâtir une muraille de grande épaisseur, couvrant deux cent quarante-neuf kilomètres carrés, tout entière érigée dans les eaux. Les plans et la construction de cette merveilleuse bâtisse furent l'oeuvre de Vivakarma. Nul architecte n'aurait pu construire une telle forteresse sur la mer, mais Visvakarma, l'ingénieur des devas, est capable de produire des chefs-d'oeuvre étonnants n'importe où dans l'univers. Si l'on pense que d'énormes planètes peuvent flotter sans pesanteur dans l'espace par l'ordre cosmique issu de Dieu, la Personne Suprême, la construction d'un fort sur deux cent quarante-neuf kilomètres d'espace marin perd son caractère de prouesse merveilleuse.
Le Srimad Bhagavatam enseigne que cette nouvelle ville construite sur la mer, fort bien bâtie, comportait des avenues, des rues et des ruelles. On y trouvait même des chemins de campagne et des jardins à la belle ordonnance, où abondaient les kalpa-vrksas, les arbres-à-souhaits. Ils n'ont rien de commun avec les arbres ordinaires de l'Univers matériel; on ne les trouve que dans le monde spirituel. Tout est possible selon la volonté suprême du Seigneur, Sri Krshna; par exemple planter des arbres-à-souhaits dans une forteresse marine. Dvaraka s'ornait de palais magnifiques et de gopuras, d'iminenses portails. On trouve encore de nos jours de ces gopuras dans certains grands temples. Ils sont de très haute taille et travaillés avec un talent extrême. Sur les portails et les palais étaient posées des jarres à eau en or. Elles sont considérées, à cette place, commes des Signes de bon augure.
Presque tous les palais du fort de Dvaraka semblaient toucher le ciel. Dans les caves de chaque demeure s'entassaient des jarrees pleines d'or, d'argent et de céréales. Et dans chaque pièce, on avait placé des récipients d'or, remplis d'eau. Les chambres s'ornaient de pierres précieuses, et leur sol était pavé de mosaïques faites du gemme qu'on appelle Marakata. La Murti de Visnu, adorée par les descendants de Yadu, se montrait en bonne place dans chaque demeure. Chaque quartier abritait l'un des quatre varnas, les brahmanas, les ksatriyas, les vaisyas et les sudras. Ce qui montre que la séparation de la société en différents varnas existait déjà à l'époque. Au centre de la ville s'élevait le palais du roi Ugrasena et ses dépendances, ville plus brillante encore dans la ville.


Mahabharata - Histoire et non Mythe.

Cette série de d'images (Cliquez ici) provient de photos disponibles sur l'internet. Son but est de renseigner notre audience sur le fait que Dwaraka, la ville où Krishna résidait, fit récemment l'objet d'exploration par des équipes d'archéologie sous-marine et que leurs découvertes démontrent que le Mahabharata serait donc un livre d'histoire et non de mythologie.
"Les explorations à Dwaraka et les évidences archéologiques en résultant sont tout à fait compatibles avec la version du Mahabharata et élimine le moindre doute quant à la valeur historique du texte sacré. Nous ne pouvons qu'en conclure que Krishna a véritablement existé."
S.R. Rao
Source:
Rapport sur les fouilles executées par le Dr. S.R. Rao du Département d'Archéologie Marine à l'Institut National d'Océanographie de l'Inde. Dr. S.R. Rao a participé dans des recherches archéologiques en Inde depuis plus de 32 ans. Il a personellement contribué à la découverte d'un grand nombre de sites Harappiens, incluant la ville-port de Lothal dans la province du Gujarat.
L'inondation de Dwaraka tel que décrit dans le Mahabharata: Aprés le départ de Sri Krishna pour le monde spirituel et à la suite de la bataille fratricide au cours de laquelle tous les chefs Yadavas s'entretuèrent, Arjuna se rendit à Dwaraka pour ramener les petits fils et les épouses des Yadavas à Hastinapur. Peu après le départ d'Arjuna, la ville entière fut submergée par l'océan. Voici le récit des événements tel que décrits par Arjuna lui-même dans le Mahabharata: "Les lames qui sauvagement s'attaquaient au rivage, tout d'un coup gagnerent une ampleur telle que les barrières naturelles ne suffirent plus à les contenir. L'océan s'engouffra alors dans Dwaraka et, rugissant, déferla au travers des rues de la ville. Je vis, l'un après l'autre, ses batiments resplendissants devenir la proie des flots insatiables.
En quelques instants, la ville se vit entièrement submergée. Puis l'océan devint soudain aussi placide qu'un lac. Plus rien ne subsistait de Dwaraka. Celle-ci ne sera-t-elle désormais plus qu'un nom, qu'un souvenir?"

Comment était cette ville.

La quête pour la "ville perdue" débuta vers les années 1930. Le Departement d'Archéologie Marine, quant à lui, prit le relai en 1981. Les recherches visaient la région côtière près de Dwaraka, dans le Gujarat.
Entre 1981 et 1990, la cité fortifiée de Dwaraka, laquelle s'étendait sur plus d'un demi mille dans l'océan à partir du rivage, fut découverte. La ville fut construite en six quartiers sur les berges d'une rivière. Les fondations des murailles révèlent que la cité fut érigée sur une terre gagnée sur la mer.
Dwaraka s'étendait jusqu'à Bet Dwaraka (Sankhodhara) au Nord et Okhamadi au Sud. A l'est, elle atteignait Pindara. La configuration générale de l'ancienne métropole telle que décrite dans les textes sacrés correspond parfaitement avec celle de la ville submergée découverte par le D.A.M.
L'expédition de 1981
Parmi les objets découverts qui confirment l'authenticité de la ville submergée comme étant belle et bien la Dwaraka du Mahabharata, on trouve un sceau avec l'image d'une créature à trois têtes. Le Mahabharata mentionne ce même sceau, lequel avait été confié aux habitants de la cité lorsque cette dernière se vit menacée par le roi Jarasandha du royaume de Magadha (aujourd'hui, le Bihar).
En ce qui concerne le fait que la terre qui servit de fondation à la ville fut gagnée sur l'océan, le récit épique mentionne que c'est effectivement ce qui se produisit.
Sept anciennes îles submergées également décrites dans le Mahabharata ont également été localisées dans la mer d'Arabie. Des poteries, portant des inscriptions dans le script particulier de la civilisation de la vallée de l'Indus, y furent mises à jour.
Ce qu'il faudrait, selon Dr. Rao, est une volonté politique suffisante de la part des autorités indiennes de vouloir redécouvrir la riche histoire culturelle de l'époque védique de l'Inde du Nord. Il suggère que des muses maritimes soient établis aux sites d'anciens ports et villes submergés afin que toutes les découvertes puissent y être proprement cataloguées, préservées et présentées au public.
"Nous avons exécuté les premières sondes et explorations avec quatre plongueurs seulement. Cependant, une opération de cette envergure nécessiterait au moins 200 plongueurs et une solide équipe de soutien. Nous avons besoin de bien plus d'appui financier, de temps et d'équipement que ce dont nous disposons à l'heure actuelle."

Concernant le Mahabharata.


La Bhagavad Gita, universellement reconnue comme un texte sacré essentiel par des millions de gens à travers le monde, n'est en realité qu'un chapitre du Mahabharata.
Le Mahabharata, quant à lui, consiste en une vaste fresque historique révelant plusieurs événements importants s'étant produit juste avant que l'âge de kali ne débute, il y a plus de 5000 ans.
La bataille de Kuruksetra, entre les familles des Pandavas et des Kauravas et de leurs forces alliées respectives, est la culmination de ce récit epique, auprès duquel l'Illiade et l'Odissee palissent en étendue et teneur dramatique.
La conversation divinement révélatrice entre Sri Krishna et Arjuna, dont fait l'objet la Bhagavad Gita, se tint précisement au tout début de cette bataille fatidique.
Pour plus dinformations, veuillez consulter les textes préliminaires au tout début de la "Bhagavad Gita Telle Quelle".
Ces textes d'introduction vous renseigneront davantage sur la situation qui rendit cette bataille inévitable.

Le Mythe de l'Invasion Aryenne.


"Sin ira et studio"

Cette expression latine, que nous a légué l'auteur-historien romain Tacitus, signifie "libre d'hostilité et de préjugé". L'expression est devenue une sorte de "Serment d'Hypocrate" pour historiens ou tout du moins un idéal d'intégrité académique auquel devraient aspirer ceux qui font une carrière de chercher à percer les énigmes du passe.
Comme nous l'avons vu, ce noble idéal est trop souvent hélas abandonné en chemin. L'étude de l'histoire de notre lointain passé est un sujet si vaste et complexe qu'il embrasse toutes les sciences humaines. Comme très peu d'individus sont adéquatement versés dans toutes les sciences, il semble facile, sans danger et alléchant pour les idéologues et pouvoirs politiques peu scrupuleux d'interpréter quelques éléments épars du passé afin de façonner un modèle totalement éronné de l'histoire destiné à l'endoctrination des masses. "L'Histoire est la version du vainqueur!" Ce dicton populaire décrit parfaitement le phénomène.
Nous allons ici nous pencher sur une de ces théories, l'éplucher, retracer sa création et voir si elle survit exposée à la lumière de récentes découvertes et de la méthodologie scientifique.
Ceux parmi vous qui ont lu les articles précédents dans cette série sont déjà familiers avec "la Théorie de l'Invasion Aryenne" (abréviée comme: (TIA). Cette théorie introduisit l'idée que le peuple à l'origine des Védas, et par conséquent de la culture védique, émigra des monts de l'Oural dans le Caucase pour envahir le sous-continent indien il y a environ 3500 ans. Ce peuple de nomades à la peau claire serait également, toujours selon la théorie, responsable de la dissémination des langues indo-europeennes dont feraient partie le Sanskrit, le Grec et le Latin.
Avant d'étudier point par point les éléments de cette théorie, il serait bon d'analyser les circonstances de la création même de la théorie.
Pendant des millénaires, le peuple indien se satisfaisait de la version védique de son histoire. Les textes védiques, bien que préoccupés avant tout par l'éducation spirituelle des âmes incarnées, offrent cependant d'innombrables éléments d'information concernant la création de l'univers, ainsi que des premiers êtres qui peuplèrent et repeuplèrent la planète à travers les différents âges et cycles d'âges. Le Rig-Veda, l'Itihasa-Purana et le Bhagavat-Purana, entre autres, offrent également des généalogies très détaillées de dynasties de sages et rois védiques qui couvrent une très longue période d'histoire antérieure à l'époque du Mahabharata, il y a 5000 ans. Les textes védiques situent toujours cependant ces généalogies sur le territoire de Bharata-Varsa qui correspond à l'Inde actuelle, en y rajoutant toutefois le Pakistan et l'Afghanistan.
D'où vient donc cette notion bizarre d'une peuplade étrangère apportant aux Indes la culture vedique?

NAISSANCE D'UNE THEORIE:

Nous avons appris dans l'article précédent que la présence européenne aux Indes était, à la fin du 18ième et au début du 19ième siècle, motivée par des ambitions strictement mercantiles mais que bien vite les institutions religieuses chrétiennes s'en mêlèrent. Les missionnaires suivirent dans la foulée des marchands et s'appliquèrent à convertir le peuple indien; mais la tâche s'avéra bien plus hardue que prévue. Ils décidèrent par conséquent d'étudier d'un peu plus près ce peuple énigmatique récalcitrant au message "du Seul Vrai Fils de Dieu" et d'identifier les obstacles à sa conversion.
Un prêtre francais, l'Abbé Dubois débarqua aux Indes en 1792 et jusqu'à son depart en 1823 assembla une vaste quantité d'informations sur les croyances, us et coutumes des Hindous. Il essaya du mieux qu'il put d'interpréter ces informations compte tenu de sa propre croyance en la version biblique de la Création du Monde. Selon cette version des événements, le Monde fut crée le 23 Octobre en l'An 4004 avant J.C. et le déluge qui inonda la planète entière se produisit 2500 ans avant J.C.
L'Abbé Dubois chercha à réconcilier la présence de cette immense population aux Indes avec une des listes généalogiques présentées dans le 10ième chapitre de la Génèse. Comme toutes les populations humaines sur terre étaient, selon la Bible, issues de l'un des fils de Noé, il postula que le peuple indien descendait de Japhet. Il suggéra également que leur demeure originelle se trouvait dans les montagnes de l'Oural, dans la région du Caucase, relativement proche du débarquement présumé de l'Arche.
Le manuscrit de l'Abbé Dubois fut acheté par la "East India Company". Il fut immédiatement traduit en anglais et publié sous le titre: "Hindu Manners, Customs and Ceremonies" avec une préface de Friedrich Max Muller. Le même F. Max Muller, un allemand à la solde de la East India Company, s'inspirant des idées de l'Abbé Dubois, conçut le texte final de la théorie. La migration imaginée par l'Abbé devint avec Muller une invasion. Il emprunta le terme "Arya" du Rig-Veda pour désigner la race des envahisseurs et donna le nom de "Dravidiens" à la population de peau sombre qui occupait préalablement les Indes, laquelle population fut, selon lui repoussée vers le Sud par les conquérants. Il détermina d'une période pour l'invasion, vers 1500 avant J.C., choisie pour s'accorder avec la version biblique des événements. Un intervalle de 1000 ans entre le déluge et l'invasion donnait suffisamment de temps aux Aryens d'occuper le Caucase, puis de s'organiser en une horde capable de se déplacer sur de longues distances pour envahir et occuper l'Iran, l'Afghanistan puis finalement le Nord de l'Inde il y a environ 3500 ans. Max Muller se pencha ensuite sur la chronologie des textes védiques. Linguiste par formation, il détermina selon le style de la grammaire sanskrite utilisé dans les différents textes que le Rig-Veda était le plus ancien et que les Upanishads comptaient parmis les plus récents. Il prit la naissance de Buddha, estimée à environ 600 ans avant J.C. comme la fin de l'ère védique et décida d'un intervalle arbitraire de 200 ans à partir de cette date en remontant dans le temps pour dater les divers écrits. Selon sa théorie, la chronologie serait comme suit:
-Rig-Veda: 1200 avant J.C.
-Yajur, Sama, Atharva: 1000 avant J.C.
-Brahmanas: 800 avant J.C.
-Aranyakas, Upanishads: 600 avant J.C.
Il y eut plusieurs réactions immédiates dans l'Ouest lorsque la TIA fut introduite. D'une part, les adhérents des mouvements nationalistes, en Allemagne principalement, aimaient ce qu'ils entendaient. Leurs ancêtres, cette race Aryenne supérieure qui parlait la langue indo-europeenne originelle avaient donc eux aussi le tein clair. Goethe, qui peu de temps auparavant avait declaré l'Inde comme le berceau des cultures et religions de la planète fut plus qu'heureux de pouvoir revenir sur sa déclaration.
Cependant d'autres érudits tels que C.J.H Hayes, Boyed C. Shaffer et Hans Kohn dénoncèrent farouchement la théorie comme une terrible insulte à la méthode et à la communauté scientifique. Hélas, la raison n'était déjà plus un facteur. La TIA fut adoptée immédiatement et avec grande fanfare par les idéologes et la Presse. Les livres d'histoire furent vite revisés. La théorie devint du jour au lendemain un "fait acquis".
Max Muller se dédia plus tard à traduire les Védas. Cet extrait d'une lettre addressée à son épouse nous renseigne sur ses intentions précises:
"Ma traduction des Védas nous révélera l'origine véritable du peuple indien, son destin et l'existence des millions d'âmes qui occupent ce pays. Ces Védas sont à la base de leur religion. Exposer cette base est la seule manière, je suis sur, de déraciner ce qui en a poussé au cours des derniers 3000 ans."
La découverte d'Harappa, de Mohenjo-Dharo et autres anciennes cités le long du Sindhu en 1922 provoqua quelques craintes dans le camp des TIAistes. Mais ils réajustèrent tout simplement leur propos en déclarant ces cités "dravidiennes" et définitivement non-védiques. Ces villes étaient tout simplement celles que les Aryens attaquèrent afin d'en chasser les Dravidiens qui durent s'enfuir vers le Sud.
Considérant la sophistication culturelle évidente que les fouilles des cités révélèrent, le peuple originel des Indes n'était cependant plus les primitifs illétrés que la théorie initiale décrivait.
Passons maintenant à une analyse détaillée des éléments de la TIA.

LA MORT D'UNE THEORIE:

Voici une série d'arguments développés au cours des vingt dernières années par de nombreux linguistes, astronomes, archéologues, antropologues, géologues et géographes qui exposent la naiveté et absence de logique de la TIA.
1-La TIA repose exclusivement sur des considérations linguistiques et ces considérations s'avèrent aujourd'hui être de graves méconceptions. Les languages humains muent et se transforment au cours des siècles et millénaires beaucoup plus lentement que ce que les linguistes du 19ième proposaient. La chronologie de Max Muller pour la composition des divers écrits védiques qui se base sur le développement de la grammaire sanskrite est fort vraisemblable mais les intervalles de temps suggérés sont de pures conjectures. Les périodes de temps qui séparèrent les différents textes furent beaucoup plus longues que 200 ans et le Rig-Veda fut composé bien plus tôt que 1200 ans J.C..
2-Il existe maintenant de nombreuses évidences archéologiques et scripturales qui indiquent des migrations importantes d'Aryens védiques partant des Indes pour aboutir en Iran vers 2000 ans J.C..
3-Si les auteurs des Védas étaient des nomades récemment installés aux Indes, comment se fait-il qu'il ne décrivent aucune autre région du monde que les Indes. Toutes les montagnes et fleuves amplement décrits et glorifiés au cours des textes sacrés correspondent exclusivement aux montagnes et rivières de l'Inde.
De plus, le Rig-Veda décrit un système de rivière tel qu'il existait il y a plus de 4800 ans, c'est-à dire bien avant que la Sarasvati et la Drishadvati ne cessent de couler. Le Rig-Veda a donc du être écrit à une date bien antérieure à 1200 avant J.C..
4-Les Védas ne mentionnent également aucune migration massive de peuplades étrangères telles que suggéré par la TIA.
5-La continuité culturelle entre la civilisation Indus-Sarasvati et la sociétée indienne médiévale est frappante. On retrouve dans ces deux périodes, que plusieurs millénaires pourtant séparent, les mêmes notions spirituelles, une similarité évidente dans les objects d'artisanat, dans l'architecture et les poids et mesures utilisés.
Les fouilles archéologiques faites à Mehrgarh ont tout récemment mis à jour une cité très ancienne (plus de 8500 ans). Les vestiges de Mehrgarh révèlent encore une société indienne identique à tous points de vue à celle de la période médiévale.
6-Les théoriciens de l'Invasion Aryenne insistaient que les "Dravidiens" ne possédaient et ne connaissaient pas le cheval avant l'arrivée des "Aryens".
Cependant, des os de chevaux ont été decouverts, qui correspondent à toutes les périodes de la civilisation Indus-Sarasvati jusqu'aux plus anciennes.
7-Les études antropomorphiques faites sur les squelettes humains découverts aux sites Indus-Sarasvati démontrent qu'il s'agit du même peuple qui vit encore aujourd'hui au Punjab et au Gujarat.
8-Les textes védiques contiennent de nombreuse références astronomiques, autrement dit des descriptions d'événements sidéraux (éclipses, configurations planétaires etc...) qui correspondent au moment précis ou les différents textes furent composés. Ces références permettent aujourd'hui de déterminer l'époque de la composition des textes. Des sections du Rig-Veda, par example, peuvent ainsi être datée à plus de 6000 ans. Comme avant l'ère des ordinateurs, il aurait été absolument impossible de falsifier ce type d'information, ces descriptions de la voûte céleste sont donc inestimables.
Une autre considération sur le même sujet: l'astronomie est une science qui n'a jamais été pratiquée par des tribus nomadiques.
9- Les archéo-géographes ont pu déterminer à l'aide de sondes et l'observation des couches géologiques qu'une vague massive de sécheresse affecta une importante région de la terre, de la Turquie jusqu'au Nord de l'Inde pendant plusieurs siècles à partir de 2000 ans avant J.C.. Cela semble une explication plus plausible que l'invasion "Aryenne" suggérée par la TIA. D'autant plus que les fouilles intensives des cités de la culture Indus-Sarasvati n'ont revélé aucune indication de violence et que peu de vestiges d'armes y ont été découverts.
10-Les batailles mentionnées dans le Rig-Veda n'opposèrent pas des armées de race ou de teint différent comme l'avance la TIA mais des peuples issus d'une même culture.
11-Il existe une continuité notoire dans la morphologie de l'écriture, commençant avec le script Harrapan puis le Brahmi pour aboutir au script Devanagari (le Sanskrit écrit tel que nous le connaissons). Le script des textes découverts à Dvaraka se situe à mi-chemin entre l'Harrapan et le Brahmi.
12-Les autels aux structures élaborées, découverts aux sites Indus-Sarasvati furent construits selon les calculs très précis préconisés par les Shulva-Sutras. Autrement dit, les textes qui fournirent ces instructions et calculs algébriques, ne peuvent qu'avoir été écrits avant la construction des autels.
13-Avant que les colons Britanniques n'introduisent l'idée (les Aryens au Nord et les Dravidiens au Sud), il n'y eut jamais de division culturelle ou raciale entre le Nord et le Sud de l'Inde.
Trois des plus importantes personnalités aux Indes : Sankaracarya, Madhavacarya et Ramanujacarya nacquirent au Sud du pays et sont autant vénérés au Nord qu'au Sud.
14-Le Mahabharata est considéré par les TIAistes comme un récit épic comparable à l'Illyad et à l'Odyssee, c'est-à-dire superbe au point de vue de sa valeur dramatique et de sa poésie mais de nature totalement fictive.
Cependant, la découverte de la ville engloutie de Dvaraka par le Dr. S.R. Rao et son unité d'archéologie maritime entre les années 1984 et 1988 obligea le monde académique à reconsidérer sa position. La science moderne a pu situer la submersion de la ville a il y a environ 5000 ans.
Dans le Musal Parva, section du Mahabharata, Krishna prévint les habitants de Dvaraka de l'inondation imminente et les supplia d'abandonner la ville.
Pour récapituler, selon la TIA, les Dravidiens laissèrent une quantité massive de vestiges révélant une société extrèmement avancée mais aucune écriture avant la venue des Aryens.
A l'opposé, nous trouvons, toujours à en croire la TIA, les Aryens, qui eux ne nous auraient pas laissé la moindre trace archéologique ou historique de leur existence avant la soit-disant invasion, mais seraient soudainement apparu pour délivrer à dos de cheval la litérature la plus sophistiquée au monde.
Qu'un scénario si absurde ait pu pour plus d'un siècle se faire passer pour un chapitre essentiel de l'histoire des Indes semble invraisemblable.
Nous avons vu dans un article précédent comment plusieurs groupes distincts (le monde académique, la société occidentale, les institutions chrétiennes et musulmanes, les humanistes) ont un intérêt à sauvegarder la TIA coûte que coûte. Il faut donc s'attendre à de fortes réactions de la part de ces divers groupes pour préserver la supercherie.

Sarasvati la glorieuse.


"Un jour, au lever du soleil, après ses ablutions matinales dans les eaux de la Sarasvati, Srila Vyasadeva s'assit en méditation. Le grand sage perçut certaines anomalies dans la fibre du millénaire. Ce phénomène se produit périodiquement sur terre et est causé par des influences invisibles sur le cours du temps. Grâce à sa connaissance absolue et sa vision transcendantale il put déceler la détérioration des éléments matériels dû à l'influence néfaste de l'âge [de Kali]. Il pouvait prévoir que les populations égarées verraient la duration de leurs vies dramatiquement réduite et feraient preuve d'impatience par faute de vertu. Il devint ainsi préoccupé par le bienfait de l'humanité toute entière."
(Srimad-Bhagavatam I.4.15-18)
Ce verset du Srimad-Bhagavatam nous décrit un évènement historique crucial dans le temps et l'espace. Ce sage parmi les sages, assis en méditation dans son hermitage sur les berges de la Sarasvati anticipe les ravages imminents de l'âge de Kali. C'est au terme de sa contemplation qu'il décide de coucher par écrit la connaissance monumentale des Védas. Mais c'est le lieu même ou ses réalisations se produisent ainsi que les régions adjacentes qui font l'objet de cet article.
La Sarasvati, dont mention est faite tout au long de la littérature védique, principalement dans le Rig-Veda (le premier Veda compilé par Srila Vyasadeva) a hélas pendant les deux derniers siècles été tenu pour un mythe par l'établissement académique. En effet nulle trace ne semblait exister du fleuve légendaire. Par voie de conséquence, si le lieu même de leur création était une chimère, il devenait alors facile de dénigrer les textes vediques eux aussi comme une simple collection intéressante de fables.
Cependant, plus récemment, de nombreuses decouvertes dans le Nord de l'Inde sont venues bouleverser ces conceptions erronées des historiens modernes. Des fouilles, sondages hydrologiques et photos prises par satellite ont permis de localiser avec exactitude plusieurs longs tronçons de l'ancien lit du fleuve. Un grand nombre de sites archéologiques ont revélé au cours des dernières décennies les vestiges de cités védiques jonchant autrefois les berges de la Sarasvati.
Le Rig-Veda chantait ainsi les éloges de ce fleuve grandiose (il était par endroits jusqu'à 7 kilomètres de large): "Ambitame nadiitame devitame" ou "O Mère Suprême, Perle des Rivières et Déesse entre les Déesses!". La Sarasvati a véritablement nourri une civilisation exceptionelle pendant de longs millénaires. Plus d'un millier de fouilles archéologiques, tels qu'à Rakhigarhi, Ropar, Lothal et Kotda ont révélé une culture antique impressionante consistante avec les découvertes faites au début du siècle à Mohenjodaro et à Harappa sur les berges du Sindhu (ou Indus). L'utilisation du radio-carbone a permit d'estimer que la civilisation Sindhu-Sarasvati connu sa période de gloire plus de trois mille ans avant J.C.
Le fleuve prenait alors naissance du glacier Har-Ki-Dun dans les Himalayas avant d'alimenter une vaste région en passant par Kuruksetra, Kalibangan, Ganweriwala pour enfin aboutir dans le golfe de Kambat près de Lothal.
Il finit hélas par s'assécher sur une période de plusieurs siècles vers 2500 ans avant J.C. Les raisons pour cette dissipation progressive furent des tempêtes de sable massives ainsi que le phénomène de "capture". Dans ce cas, la Yamuna, une rivière tributaire du Gange "captura" la Sarasvati près de sa source à Paontasahab (au Punjab). Au fur et a mesure que le fleuve s'asséchait, les populations environnantes émigrèrent en direction de l'Est dans les régions du Gange et de la Yamuna ainsi que du Sud vers les rivières Godavari et Pravara.
Les vestiges témoignent d'une richesse culturelle hors pair spirituellement mais aussi matériellement. Les bâtisseurs de ces cités firent preuve d'un sens de planification urbaine remarquable en orientant leurs rues et avenues selon les points cardinaux et les faisant se croiser à angles droits. Bien entendu, de nombreux temples offraient la principale raison d'être à ce peuple aryen, concerné avant tout par les valeurs supérieures de la vie humaine. Les maisons, consistant souvent de plusieurs étages, étaient construites en briques de terre cuite. Les villes possédaient des magasins, des entrepôts, des bains publics et des systèmes d'égout sous-terrain.
A son apogée, la culture Sindhu-Sarasvati s'étendait sur plus de 725 000 km2, un territoire plus vaste encore que l'Europe de l'Ouest. Les découvertes faites dans cette immense région nous présentent une homogénéite notoire à plusieurs points de vue. La sophistication et similitude dans les objets d'artisanat, en particulier l'usage extaordinaire de céramique, de faience, de métaux, de pierres précieuses et semi-précieuses, la splendeur massive de l'architecture, et l'utilisation d'unités standardisées de mesures et de poids ne sont que quelques unes de ces constantes remarquables. Une parenthèse peut ici être faite pour signaler que les Mésopotamiens (l'ancienne culture iranienne) utilisaient de nombreux objets en provenance des vallées de la Sarasvati et du Sindhu. Plusieurs sceaux védiques de la période Sindhu-Sarasvati ont en l'occurence été mis à jour lors de fouilles sur d'anciens sites Mésopotamiens. Les mêmes Mésopotamiens avaient également adopté la même unité de poids.
Les Salagram-Silas et Siva-Lingams trouvés dans plusieurs des anciennes cités védiques au Nord-Ouest de l'Inde et au Pakistan (la région Sindhu-Sarasvati) révèlent la dévotion que leurs résidents portaient aux Seigneurs Visnu et Siva. La fréquence d'autels particulièrement concus pour les feux de sacrifice est un autre élément important qui nous renseigne sur le caractère intensément religieux de cette culture. Malgré que toutes ces villes comptaient de nombreux temples, les autels vides et l'absence de murtis (deites) qu'on y remarque semble tout simplement indiquer que leurs habitants les transportèrent vers des régions plus hospitalières lorsque les conditions climatiques se détériorèrent.
La cité d'Harappa est souvent considérée comme l'un des centres majeurs de ce réseau d'anciennes villes védiques. Le mot Harappa est mentionné dans le Rig-Veda. La cité fut bâtie par les Salvas, un sous-clan des Bharatas. Le script particulier connu comme le script "Harappa" a confondu les linguistes pendant près d'un siècle. Il a finalement récemment révélé ses secrets. La langue même est maintenant reconnue comme étant définitivement de souche sanskrite. Quant au script bien distinct il s'avère lui être un ancêtre d'anciennes écritures telles que l'Aramaique et l'Arabique du Sud.
Que cette terre sacrée représente le berceau de l'humanité ne fait pas l'ombre d'un doute. Mais les mauvaises habitudes ne disparaissent pas si facilement. Aussi il n'est guère surprenant que certains "indologues" choisissent d'ignorer les montagnes de nouvelles évidences et continuent de réciter les vieilles théories du début du siècle dernier.
Le prochain article se penchera sur ces théories désuettes de l'histoire ancienne de l'Inde. A la lumière des Textes Védiques et des découvertes archéologiques récentes nous identifierons les failles dans ces conceptions erronées qui ont pendant trop longtemps hélas tenu lieu de version officielle.

Holocauste historique.


"Je découvris aux Indes une race de mortels qui évoluait sur cette terre mais n'y adhérait point toutefois, qui bien que résidant au sein de cités fabuleuses n'y était pas attachée et quoique paraissant tout posséder était néanmoins libre de tout."
Appolonius de Tyana
Cet éminent voyageur grec dont les discours philosophiques, la sagesse, les guérisons et autres prouesses miraculeuses en firent l'un des personnages les plus exceptionnels de son époque, visita les Indes au premier siècle de notre ère.
Bien qu'Appolonius effectua son voyage près de 3000 ans après le début de l'âge de Kali, il est clair par les observations élogieuses qu'il fit des lieux et de ses résidents que la culture védique y était encore bien vivante et active.
Les effets néfastes de l'âge de querelle et d'hypocrisie commencèrent surtout è se faire sentir sur la terre de Bharata au début du huitième siècle après les premières incursions musulmanes. L'invasion progressive dura jusqu'au douzième siècle, période durant laquelle les Rajputs défendirent férocement le territoire du Nord de l'Inde et limitèrent ainsi la présence mahométane à quelques régions du pays. Mais après la prise de Delhi au début du treisième siècle, tous les royaumes furent tour à tour envahis. L'Orissa, l'Assam et quelques poches de résistance dans le Sud de l'Inde sont les seules contrées qui échappèrent au joug des armées du "Prophète".
Au cours de ces onze siècles d'invasion graduelle et finalement d'occupation quasi totale du territoire, le massacre intensif du peuple indien aux mains des musulmans fut d'une telle ampleur que plusieurs historiens, se basant sur les archives mêmes des envahisseurs, considèrent ce genocide comme le plus meurtrier de tous les temps. L'holocauste des populations aborigènes des Amériques du Sud, du Nord et centrale par les colons européens, celui des juifs par les Nazis, des Ukrainiens par les Bolshéviques, des Cambodgiens par le Khmer-Rouge, des Chinois pendant la Révolution Culturelle, toutes ces horreurs combinées n'équivalent pas aux pertes de vie humaine que subit le peuple indien tout au long de ce long millénaire d'occupation brutale.
Des millions périrent au cours de ces longs siècles d'agonie. La plupart des temples furent détruits, brulés, ou transformés en mosquées ou résidences de sultans.
Les déités furent le plus souvent broyées sinon enguirlandées de langues de bovins. Des centaines de vaches furent abattues sur les lieux sacrés pour décourager les populations locales de les frequenter.
Il est important de souligner que ce genre de barbarie ne se produisit pas seulement au début de l'invasion mais s'échelonna tout au long de l'occupation.
Car il était hélas coutume pour un nouveau souverain musulman d'inaugurer son règne par une campagne intensive de massacre des "infidèles", ceci afin d'affirmer d'une part son autorité, d'autre part son statut de digne représentant du "prophète". Les crânes de centaines et de milliers de victimes de ces campagnes sanguinaires formaient alors des montagnes sordides sur les places publiques des villes et vilages. Les conversions systématiques à la pointe de l'épée étaient alors monaie courante, Aujourd'hui, les musulmans de l'Inde et du Pakistan sont en majeure partie les descendants de ces convertis forcés. Bien entendu, ces tyrans ne souhaitaient pas totalement exterminer le peuple indien car ils ne voulaient certainement pas éliminer leur propre main-d'oeuvre. Aussi concevirent ils d'un procédé des plus ingénieux en taxant de façon exorbitante tous les non-musulmans, ce qui contribua ainsi énormément à la conversion des "païens" védiques.
Il est bien évident que l'objectif primordial des envahisseurs était ici l'éradication totale de la culture védique. Cette ancienne culture basée sur la connaissance absolue des Vedas représentait en effet une menace considérable pour la religion élémentaire des fanatiques mahométans.
La défaite des derniers rois védiques du Nord de l'Inde, Prithviraj et Jaichandra en 1192 et 1194 respectivement ouvrit les vallées fertiles du Gange et de ses tributaires à la férocité des intrus. Ici les armées du Jihad, qui autrement dit suivaient l'ordre direct d'Allah d'anéantir toute manifestation religieuse non-Koranique, causèrent les pires ravages culturels et spirituels que l'humanité ait connu.
Cette région privilégiée abritait depuis déjà des millénaires plusieurs universités et librairies importantes qui attiraient des érudits venus de contrées lointaines telle que la Perse, l'Egypte, la Grèce, et la Chine et recélaient des trésors de savoir. A titre d'exemple, l'université Nalanda, à elle seule, possédait plus de neuf millions de manuscripts. A cette époque, ces centres d'étude védiques et boudhistes offraient ente autre des cours en yoga, philosophie, médecine, théologie, langues, astronomie, mathématiques et architecture.
Les tueries et désécrations de lieux sacrés furent semblables a celles qui eurent lieu au préalable dans les contrées plus occidentales du pays. Mais ce nouvel assault contre la civilisation védique, parce qu'il visait principalement a exterminer les érudits, moines et brahmanas et à détruire les manuscrits, représente une perte d'autant plus considérable pour le peuple indien et l'humanité entière. De nombreux textes portant sur tous les aspects de la connaisance humaine, disparurent à tout jamais lors de cette campagne d'assassination culturelle, d'autres furent recyclés pour l'usage des conquérants.
Ce n'est en effet pas une coincidence si vers la même époque, qui correspond a l'âge ténébreux de l'Europe (le Moyen Age), les arabes se mirent à colporter d'un pays à l'autre les éléments d'une connaissance supérieure. Cordoba, la capitale Maure de l'Espagne occupée, devint, à la fin du douzième et début du treizième siècles, le haut fief de culture et d'éducation de l'Occident. Le système numérique védique, connu alors et même encore, comme le système numérique arabe fut introduit en Europe. La misapropriation culturelle doit donc être ajoutée à l'épouvantable palmarès de crimes envers l'humanité dont se rendirent coupables les légions de l'Islam. Une parenthèse devrait ici être ouverte pour tenter d'expliquer comment, au nom de la religion, les armées musulmanes purent commettre tant d'atrocités.
Les commandements d'Allah (Quran) et les précédents établis par son Prophète (Sunnah) sont souvent cités par les historiens musulmans pour justifier le zèle des conquérants. La théologie islamique, tristement, semble supporter la destruction des sites d'adoration non musulmans et des "infidèles, suppots de Satan".
"J'ai recu d'Allah l'ordre direct de persécuter les incroyants jusqu'à ce qu'ils croient en Allah et en son Prophète et qu'ils se soumettent aux lois de l'Islam. Alors seulement, leur sauvegarde sera-t-elle guarantie."
(Sahij Tirmzi Vol.2/192)
"Allah a racheté des croyants leur être propre et leurs biens en échange pour le salut et le paradis. Qu'ils luttent à présent, qu'ils tuent même et périssent afin d'établir la Voie de Dieu. Qui peut tenir une promesse mieux qu'Allah? Rejouissez-vous donc de ce divin négoce fait avec Lui pour le triomphe des forces de l'Islam."
(Répentance -190)
Ces injonctions incendiaires ne constituent qu'un échantillon de versets similaires qui parsèment le Koran et les écritures annexes. Une chose est claire, le Koran et les autres textes furent écrits un siècle après la mort de Mahomed. La décision d'assembler les révélations du Prophète, jusque là consignée à la mémoire de ses parents et amis et de leurs descendants, fut prise lorsque le troisième Caliphe, ou représentant de Mahomed, se rendit compte que plusieurs schismes et hérésies menacaient de fragmenter le peuple. Comme les arabes étaient à cette même époque engagés dans une vague de conquêtes massives simultanément au Nord, à l'Ouest et à l'Est de l'Arabie, il est fort possible qu'à des fins toutes politiques et militaires, plusieurs de ces passages destinés à enflammer les instincts guerriers de la population furent introduits.
Heureusement, après tant de siècles d'occupation brutale, le 16ième siècle, qui correspond à l'avènement du Seigneur Caitanya, débuta avec la naissance d'une nouvelle dynastie, celle des Moghols. Babur inaugura une ère de clémence et d'harmonie. Son grand-fils fut Akbar the Great (1562-1605). La culture Indo-Islamique, s'il en fut jamais une, atteignit son apogée de tolérance et de respect mutuel sous son règne éclaire. Akbar se singularisa par une extrême ouverture d'esprit: il organisait régulièrement, dans sa Cour même, des discussions d'érudits représentant diverses traditions védiques et musulmanes.
Aurangzeb, l'un de ses descendants, devint durant son règne, déterminé à consolider l'occupation des provinces du Sud de l'Inde. Mais ce faisant, il perdit de vue un nouveau phénomène.
En effet, au début du 18ième sieèle, les ksatriyas du Maharastra s'organisèrent sous les ordres de Shivaji, un stratège militaire hors pair, en une force redoutable. Les Marathas, comme ils devinrent connus, regagnèrent d'énormes portions du territoire conquis. Des renforts musulmans venus de Perse et d'Afghanistan limitèrent dans une certaine mesure la libération des contrées occupées.
Le regain de territoire et le contrôle politique des Marathas ne fut hélas que de courte duree car l'un des pires assaults à la culture védique allait tout juste se produire.
Afin de comprendre ce qui se produisit alors, retournons en arrière de quelques siècles. Le 20 Mai 1498, un convoi de gallions portugais sous les ordres de Vasco de Gama débarquait aux Indes à Calicut sur la côte de Malabar. La Couronne Portugaise fut la première d'Europe à financer ce genre d'explorations maritimes lointaines. Il ne prit que peu de temps aux nouveaux venus pour réaliser le potentiel commercial énorme qu'offrait leur nouvelle découverte. Cette visite initiale inaugura, à partir de l'Europe, une ruée vers les épices, qui à cette epoque représentaient littéralement leur pesant d'or.
Les Indes, regorgeant de ces denrées précieuses, devinrent donc une cible majeure de la convoitise mercantile européenne. Les Hollandais, les Anglais et les Francais participèrent tous avidement dans cette nouvelle course au trésor et établirent des comptoirs commerciaux tout au long de la côte indienne.
Vers le milieu du 18ieme siècle, les Anglais s'étant finalement débarassés de leurs compétiteurs, établirent leur monopole du commerce des épices. Puis profitant de la confusion engendrée par la guerre entre les musulmans et les Marathas, ils s'allierent avec les Maharajas de plusieurs provinces et bien vite devinrent les nouveaux maîtres du pays.
Au début, les nouveaux occupants se préoccuperent surtout d'extraire le maximum de richesses du territoire conquis pour aller emplir les coffres de la Couronne britannique.
Un problème d'une toute aute nature surgit cependant assez vite. Les conquérants chrétiens anglais voulaient aussi, bien évidemment, "civiliser" ces peuples "primitifs" en leur faisant découvrir le "Dieu véritable" et son "Messie". Mais un phénomène inattendu et indésirable pour ces "apôtres de la vraie religion" commença à se manifester. Ils se rendirent compte que, déjà dans les milieux intellectuels occidentaux, les premières traductions de textes védiques commencaient a circuler. Et la réaction extrêmement favorable des "gens de lettre", en Angleterre, en France, en Allemagne ainsi qu'en Amérique, vis-a-vis des écrits védiques, constituait une sérieuse menace qui ne pouvait être ignorée. Car a quoi bon occuper une nation, si la contamination philosophique et spirituelle de votre propre peuple en résulte?
Il faut se rappeler, qu'à cette époque en Europe, l'Etat et l'Eglise allaient toujours de pair. Il fallait donc que la nouvelle conquête en soit une à tous points de vue et il fallait pour ce faire, absolument enrayer cette dangeureuse tendance des auteurs et penseurs occidentaux de chanter les louanges de la culture védique. La période sinistre de l'Inquisition était révolue, fort heureusement pour ces intellectuels. C'était maintenant l'époque des philosophes éclaires, laquelle favorisait un libre échange des idées. Par conséquent, la meilleure façon de lutter contre cette épidémie qui risquait tôt ou tard de se propager au reste de la population était d'introduire un antidote sous forme d'une nouvelle idée.
La premiere esquisse de cette "idée", qui allait devenir connue sous le nom de "Theorie d'Invasion Aryenne" (TIA) prit naissance le 10 Avril 1866 à Londres lors d'une réunion secrète a la "Royal Asiatic Society". Les objectifs principaux de la formulation de cette théorie était d'expliquer les similitudes évidentes entre le Sanskrit et les langues européennes, et surtout d'introduire la notion qu'une race Aryenne supérieure, qui venue des régions du Caucase, envahit les Indes entre 1500 et 1200 avant JC et y introduisit l'usage du sanskrit, les textes et la culture védique.
Comme sous-texte de cette théorie: les Indes avaient pour ainsi dire toujours connu l'occupation d'étrangers, lesquels avaient apporté avec eux leurs propres richesses culturelles. La colonisation britannique ne faisait donc en réalite que perpétuer cette longue tradition et offrait finalement au peuple indien la crème de la civilisation humaine.
Le message pour les cercles intellectuels était que cette culture fascinante, loin de remonter à la nuit des temps, comme les textes le laissaient entendre, fut introduite aux Indes dans un passé récent. Les textes vediques ne constituaient qu'un assemblage de recits mythologiques et de croyances primitives sans conséquence qu'apportèrent avec elles les tribus nomades aryennes.
Comme cela peut facilement se deviner, cette théorie reçut un support considérable des anglais ainsi que des allemands nationalistes. Le monde chrétien, l'épousa avec un engouement débordant. Les musulmans, quant à eux, appréciaient tout ce qui pouvait dévaloriser la culture védique, qu'ils avaient eux-mêmes tenter, en vain, de détruire pendant si longtemps. La philosophie et le mouvement humaniste prenaient, en cette même période, de plus en plus d'ampleur et pour les humanistes, la notion d'une connaissance suprêmement divine léguée à l'humanité dans un âge très reculé était extrêmement gênante. Il etait beaucoup plus commode d'avancer de plusieurs millénaires l'origine de ce savoir et d'en faire la mythologie de tribus nomadiques.
Cette machination des colons britanniques eut des répercusions déplorables à tous les niveaux de la société indienne. Selon la "TIA" (Théorie d'Invasion Aryenne), les envahisseurs aryens devinrent les classes brahmanique, administrative et marchande cependant que la population originelle de l'Inde, à laquelle les anglais donnèrent le nom de "Dravidiens" ou "civilisation Harrapaenne" se vit reléguée au rang subalterne des sudras. Toujours selon la "TIA", une grande majorité des Dravidiens, afin d'échapper aux Aryens, s'enfuirent en masse vers le Sud du pays.
Cette manipulation malhonnête de l'histoire des Indes devint une arme formidable dans la politique divisive des anglais. La zizanie et le factionnement se propagèrent dans tous les recoins du territoire et de la societé. Le Sud s'opposait désormais au Nord et les classes sociales qui avaient jusque là cohabité en parfaite harmonie, se plongeaient maintenant en des querelles incessantes. Les anglais, bienveillants et toujours de bon conseil, suggérèrent bien sûr que comme cette division de la population en varnas était à l'origine préconisée par les Vedas, il fallait à present rejeter les Vedas, la cause de tous les maux, afin que les Indes puissent enfin joindre le reste du monde civilisé. Les britanniques s'appliquèrent également a constamment envenimer les relations déjà scabreuses qui existaient entre les musulmans et les hindoues. Ils espéraient, que dans toute cette confusion, ils seraient vus, non pas comme les despotes qu'is étaient mais comme les bienfaiteurs et libérateurs du peuple indien.
La TIA subit un premier revert majeur avec les découvertes archéologiques à Harappa et Mohenjo-Daro en 1922. Ces découvertes révélaient que la societé peuplant l'Inde antique il y a plus de 4000 ans, avant la prétendue invasion aryenne, loin des sauvages Dravidiens illétrés que la théorie décrivait, représentait en realité une civilisation des plus resplandissantes, qui n'avait certes rien à envier aux Mésopotamiens ou aux Egyptiens.
Il fallait à présent reconcilier ces trouvailles embarassantes avec la TIA. Les "érudits" (ou plutôt "zérodits") britanniques concédaient malgré eux que les habitants originels des Indes démontrèrent un degré surprenant de civilisation, surtout dans la planification urbaine de leurs cités et cela depuis des temps tràs anciens. A Merhgarh par exemple, à 300 kilomètres au nord de Mohenjo-Daro, on découvrait peu de temps après, les vestiges d'une autre ville "Dravidienne", dont les siècles de gloire remontaient à plus de 8500 ans. Mais s'ils reconnaissaient la sophistication des anciens résidants de la vallée Indus, du moins à certains égards, ils refusaient toutefois de faire de l'Inde le berceau de la culture védique. Ils persistaient, en dépit du bon sens, à attribuer son origine à des peuplades mythiques de provenance douteuse.
Avec la découverte plus récente du lit de la rivière Sarasvati et des centaines de sites archéologiques qui jonchent son cours, il semblerait selon tout logique que la TIA en soit rendue à son dernier souffle. Mais, tout comme de mauvaises habitudes, il est souvent difficile de se débarasser de théories ineptes et le monde académique refuse obstinement jusqu'à présent de corriger la "version officielle" de l'histoire de l'Inde.
Il est cependant remarquable qu'en dépit de la longue période d'occupation du territoire de Bharata-Varsha, pour ainsi dire ininterrompue depuis le 11ième siècle, la population indienne a conservé une santé spirituelle et culturelle appréciable compte tenu du climat d'adversité soutenu qu'elle traversa. Tout autre peuple se serait depuis longtemps fait assimilé par son conquérant. Cette persistance de la culture védique au sein de la société indienne moderne démontre le caractère impérissable de ce savoir suprême.
Une ironie intéressante du sort et une manifestation délicieuse de justice poétique divine fut l'arrivée à New-York de Srila Prabhupada qui débarqua seul en 1966, armé uniquement de sa pure dévotion. Il vint avec pour mission d'introduire en Occident le joyau de la culture védique: la Conscience de Krishna. Par sa miséricorde infinie, le chant des Saints Noms du Seigneur a retenti depuis lors des millions de fois sur tous les continents et la littérature védique est maintenant disponible dans la plupart des langues de la planète.
Le monde occidental en général, l'établissement académique en particulier avec sa forte concentration d'humanistes endurcis ainsi que les religions de l'Ouest -le Judaisme, le Christianisme et l'Islam- sont autant d'institutions qui refusent encore de valider et reconnaitre la culture védique comme la mère de toutes les cultures et toutes les religions. Les livres d'histoire continueront peut-être pour un temps encore à confondre les étudiants sur plusieurs chapitres essentiels de l'épopée humaine. Mais l'invasion solitaire de Srila Prabhupada il y a un peu plus de trois décennies se poursuit toujours aujourd'hui par l'entremise de ses disciples et le monde occidental, paradoxalement si puissant et fragile, tel un géant aux pieds d'argile continue de recevoir les bénéfices incommensurables de cette conquête pacifiste de la culture védique.
Amala Purana Das

Vision artistique de la ville fortifiée de Dwaraka au Kusasthali. 
Un bastion circulaire de la muraille fortifiée et submergée de Dwaraka.
Une longue muraille photographiée par des plongeurs archéologues.
Une ancre rocheuse prismatique et un énorme bastion..
Une cloche de bronze trouvée près de Buoys.
Les pieds d'une statue de deité découverts dans une tranchée près de Buoys.




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